San Francisco, California

Pour une deuxième fois, nous avions rendez-vous en Californie…

La première, à Santa Monica…cette ville côtière enclavée entre la ville de Los Angeles et l’océan Pacifique. Elle constitue une des extrémités de l’historique « Route 66 ». C’est à bord de notre loft que nous l’avons parcouru de l’Illinois à la Californie à l’automne 2019

Pour le billet, c’est par ici: https://voyagessacdos.wordpress.com/2019/12/11/historic-u-s-road-66-la-grande-traversee/

À ce moment, bien qu’heureux d’atteindre ce point de notre roadtrip…nous avions le regret de ne pouvoir rouler jusqu’à San Francisco. Le temps manquait…il manque souvent! On s’est alors dit…nous y reviendrons!

Puis l’année dernière, en avril…l’idée de se faire un rendez-vous d’amoureux à San Francisco m’est venue. J’avais en tête d’accumuler et d’utiliser les points récompenses d’une carte de crédit utilisée exclusivement sur les dépenses courantes pour réaliser ce projet. Le 14 mars dernier, les récompenses accumulées dans la dernière année suffisaient à acheter les billets d’avion…nous l’avons fait. On s’est donc donné rendez-vous à San Francisco!

Évidemment, la Californie ne se qualifie pas dans les destinations les plus économiques, ceci, peu importe le mode de voyage. Cela dit, ce voyage ne se voulait pas une expérience « backpack » comme nous avons l’habitude de privilégier. Ce qui nous faisait envie, c’était d’être ensemble…ailleurs! Chéri a appliqué un crédit voyage sur l’hébergement afin d’assurer une bonne qualité à notre « date ». C’est le quartier « Fischermans Wharf » que nous avons choisi pour ce voyage spécial. Oui, c’est un secteur plutôt touristique, mais sa localisation est favorable à plusieurs égards. Tout était parfait, pour nous…et ce, bien qu’on n’apprécie pas le tourisme de masse. À cela, il faut dire que la période de l’année (avril) nous était favorable!

Du Québec, la durée du voyage est considérable. Il ne semble pas y avoir de vol direct! Pour s’y rendre, ça nous aura pris près de 10 heures avec escale pour l’aller (sans compter le temps à l’aéroport avant le départ) et 8 heures pour le retour (sans le temps à l’aéroport avant le départ). Les escales prévues sur nos vols ne permettaient que le temps nécessaire à la correspondance. Puis, 3 heures de décalage horaire. Pour profiter d’un séjour à San Francisco à partir du Québec, il faut prévoir 2 journées exclusivement pour le voyage.

Petites gâteries glissées dans mon sac de voyage…et ce petit mot de notre douce Carol-Ann

Maintenant, un peu de son histoire…

Fondée en 1776 par des Espagnols au sein de la vice-royauté de la Nouvelle Espagne, la ville est nommée en l’honneur de saint-François d’assise(en espagnol « San Francisco de Asís »). Elle fait partie du territoire mexicain jusqu’en 1848 et sa prise par les Américains, et prend son essor lors de la ruée vers l’or et son prolongement, l’embellissement de San Francisco par les millionnaires du Nevada. Puis elle devient le berceau du jeans avec la fondation de Levi Strauss & Co. Les années 1950 voient la naissance de la Beat Generation et la ville est dans la décennie 1960 l’épicentre du mouvement hippie.

Notre arrivée sur SF s’est vue perturbée par un malaise physique plutôt incommodant pour moi…et inévitablement pour chéri, des impacts de mon état. Dans les faits, c’est pendant le vol que tout a débuté…par une gêne respiratoire, qui est devenue oppressante au fil des heures. Évidemment, s’est ajouté un peu d’anxiété.

De l’aéroport, Il est très facile d’effectuer la liaison grâce au Bart (Bay Area Rapid Transit : réseau de trains express dans l’agglomération de la ville, qui se trouve au niveau 3 de l’aéroport. Le trajet jusqu’à Market Street dure environ trente minutes. De là, nous étions à quelques pas de notre pied à terre pour notre rendez-vous au Riu plaza fisherman’s wharf (Pier 39). Voici le lien: https://www.riu.com/fr/hotel/usa/san-francisco/hotel-riu-plaza-fishermans-wharf/

Avec son petit déjeuner style buffet nous avions de quoi tenir jusqu’au dîner. On donne un 4.7/5 pour l’horaire qu’il propose (6:00 à 10:00), mais vaut mieux être un lève tôt pour éviter l’heure de pointe, la fraîcheur, la variété, la propreté, le service et en surplus…l’excellente qualité de café. Un critère non discutable. Chaque matin, je partais explorer avec mon flat white.

Cet emplacement, à cette période de l’année était parfait! Pour sa localisation, pour son confort, pour ses services, etc. Sans doute qu’aux périodes plus touristiques c’est une autre histoire….

Ce petit spot que nous avons beaucoup apprécié…parce qu’il faut se le dire à San Francisco, la température surprend. Le petit duvet est bienvenue!

L’hôtel est parfaitement située et facile d’accès vers tous les points d’intérêt qu’offre cette ville, mais aussi, ses alentours. L’accessibilité est incomparable avec les différents moyens qu’offre MUNI qui comprend les bus, métro, téléphériques, tramway, cable cars. Le lien est par ici: https://www.sfmta.com/muni-transit

L’île d’Alcatraz était un point d’intérêt « non négociable » pour chéri. Plusieurs offres sont proposées pour faire cette visite. Nous avons réservé nos billets directement via ce lien: https://www.alcatraztickets.com/

Comme il est recommandé de réserver rapidement, nous l’avons fait immédiatement après la réservation des vols, donc plusieurs semaines avant le voyage. Cette excursion était fixée pour le lendemain de notre arrivée sur SF. Toutefois, ma condition respiratoire persistait à me rendre la vie dure. C’est à partir de la réception de l’hôtel qu’il nous a été possible de recevoir un service hors pair, par une consultation médicale et le traitement prescrit, directement à la chambre. Et voilà…j’étais en meilleur état pour tourister!

ALCATRAZ

Au beau milieu de la baie de San Francisco se dresse un rocher envahi par le violet des dahlias en fleur sous un ciel couleur saphir. Leur présence est paradoxale : que peuvent-elles bien faire sur Alcatraz ?

À l’exception de quelques touffes d’herbes, il n’y a aucune végétation sur cette île. Le surnom de l’île d’Alcatraz est « The Rock » et c’est exactement ce qu’elle est : un affleurement de grès inhospitalier situé à deux kilomètres et demi des côtes franciscanaises. Les journées ensoleillées y sont enivrantes, mais les éléments sont loin d’être toujours cléments : le vent souffle à une vitesse ahurissante et il est fréquent d’assister à la disparition de l’île derrière une brume épaisse.

Au début des années 1860, Alcatraz sert de prison militaire, mais c’est en tant que pénitencier de très haute sécurité de 1934 à 1963 sous le contrôle du Bureau fédéral des prisons qu’elle acquiert son infâme réputation. Bien que la température de l’eau et ses forts courants dissuade les éventuels fugitifs, plus d’une douzaine ont tout de même tenté l’expérience, en vain. C’est entre ces murs qu’étaient détenus Al Capone et Robert Stroud, dit « L’homme aux canaris » .

Puis, comme déjà dit…l’emplacement de notre hôtel était à quelques pas de marche du Pier 39 alors on aimait s’y retrouver à l’aube, et aussi pour l’ambiance des fins de journée…entre les deux, on explorait San Francisco.

Les lions de mer du Pier 39…

Brève de leur histoire

Les lions de mer ont élus domicile dans la marina du Pier 39 après le tremblement de terre de Loma Prieta en octobre 1989. Au début ces encombrants visiteurs n’étaient pas très appréciés des pêcheurs et des plaisanciers, mais après avis du centre des mammifères marins de San Francisco, la ville a décidé de leur construire des pontons de bois pour qu’ils puissent se reposer sans gêner les autres activités du port … Un bel exemple de cohabitation pacifique entre la vie sauvage et l’homme (et une belle opportunité pour le tourisme et l’économie, on est quand même aux Etats-Unis).

Quoi de mieux que d’explorer San Francisco en « cable car »

La première ligne de cable car a été construite en 1873. Aujourd’hui, il ne reste que 3 lignes qui permettent de découvrir la ville.

C’est ainsi qu’on s’est rendu dans le Chinatown de San Francisco, qui est le plus gros en dehors de l’Asie. La communauté chinoise y est tellement importante que les messages dans les autobus sont annoncés en mandarin et en anglais. Dans les dédales de ce quartier, on a presque l’impression d’être en Asie.

Puis, le coloré, vivant et historique « Le Castro »…le plus ancien quartier LGBT aux États-Unis. Sur la rue Castro, la Rainbow Honor Walk. On peut y visiter l’ancienne boutique de caméra photo, qui est devenu le musée de photographie de Harvey Milk (militant important des droits gais qui fut assassiné tragiquement en 1978).

Des clichés des différents quartiers de San Francisco…

Parce qu’il faut manger aussi…

Comme mon explorateur préféré est toujours à la recherche d’un petit quelque chose de spécial…il a déniché cette vielle plaque pour notre « van » qui est déjà venu jusqu’ici…

Napa Valley…on a manqué de temps, on s’est encore dit…nous y reviendrons!

Belle vie va 😉

Publié dans Non classé

2 réflexions sur “San Francisco, California

Répondre à Nadyne Béland Annuler la réponse.