Brève de la petite histoire, pour débuter ce chapitre 🙂
La Route 66… ce mythique parcours ayant à la fois forgé l’histoire de l’automobile, de la consommation de masse et d’une nouvelle forme de marketing aux Etats-Unis, demeure un important symbole américain! Construite en 1926, elle est la première route transcontinentale américaine. On l’a surnommée: « The Mother Road » et c’est sur près de 4000 kilomètres, qu’elle relie Chicago (Illinois) à Santa Monica (Californie).
Cette route a connu son heure de gloire entre les années 1930 et les années 1950 par l’affluence du tourisme, ce qui a permis l’établissement de nombreux commerces (motels, drive-in, coffee shops, etc.). Au cours de cette période, les familles américaines l’empruntent pour visiter les parc nationaux et avec raison…ils y sont en nombres, grandioses et magnifiques. Et pendant que les commerces fleurissent, les « Interstates » font leur apparition….
Pourtant très prisée, la route 66 devient de moins en moins utile. Le flot de touriste quotidien s’évapore vers la fin des année 60. La route 66 est délaissée pour l’interstate, qui la longe. On la choisi pour sa praticité car elle contourne tous les villages vivant du tourisme, de la 66. Par conséquent, l’autoroute devient fatale pour plusieurs commerces. Les enseignes aux néons s’éteignent peu à peu, les villes se vident et se transforment en villes fantômes. Si bien qu’en 1981, la route 66 est rayée de la carte des États-Unis. Ce n’est qu’au début des année 2000 que « la mythique » route 66 reprend du gallon par le touriste avide de nostalgie.
Sur le tracé, plusieurs efforts sont mis afin que le tourisme redémarre (musées, commerces d’époque, etc.). Les panneaux indiquant le tracé de l’ancienne route fleurissent sur les abords de l’Interstate. Les villes reprennent vie sans pour autant perdre l’allure de la grande époque.
Aujourd’hui, la Route 66 n’existe techniquement plus. Ce n’est désormais plus qu’un itinéraire historique empruntant les tracés existants et signalés sur la plupart de son tracé par des panneaux bruns.

En mode « boondock », voici les 2 applications qui nous supportent dans la recherche de spots (gratuits) pour dormir. Mais souvent…on y va d’instinct!
Un autre paramètre bien important demeure la connexion internet parce qu’en road trip et surtout pour retrouver la route 66, le « GPS » est bien pratique. Ça prend donc internet en tout temps!!
L’option choisi: L’achat d’une carte SIM de 21 jours par laquelle on se partageait les données sur les différents appareils. Un super achat à notre avis. Un de nos bons coups pour ce trip! C’est par ici:
C’est donc très très tôt…bien avant l’aurore, que nous quittons nos Laurentides pour cette aventure de 18 jours. 😀

Départ au compteur

Ce complice…

Jour 1: 1430 kilomètres pour rejoindre Chicago.
L’euphorie de chaque début de voyage est certe une addiction pour nous deux. Un bon sentiment partagé! Il fait déjà nuit à notre arrivée sur Chicago. C’est via l’application « Ioverlander » qu’on déniche un super spot à côté du « Dunbar Park » à distance de marche du centre.
Jour 2: Chicago (la ville)
Au petit matin, c’est pas long que j’enfile mes bottines…


Chicago est la 3ème plus grande ville des États-Unis. Une ville vraiment agréable et bien vivante qui bénéficie d’une situation enviable au abord du lac Michigan (son étendu et la couleur de l’eau donne l’illusion d’un océan). Et elle se découvre, pour l’essentiel, en la marchant.
Le quartier des affaires de Chicago tient son nom de « Loop » du métro aérien qui décrit une boucle (loop) autour de ses édifices. Ce quartier est le cœur politique, économique et culturel de la Ville.
Chicago doit son surnom de « Windy City » aux vents venant du Michigan qui balayent la ville. Elle est aussi la capitale mondiale de l’architecture moderne.
Chicago est magnifique.




Pause déjeuner…





L’incontournable….



Rien n’est laissé au hasard…coup de coeur pour ces petits abris individuels qui permettent de profiter des terrasses qui longent le Michigan…bien après l’été.


En plein centre ville…c’est cool!

À vélo

Le Navy Pier de l’autre côté avec sa grande roue

Jour 3: C’est dans Adams Street, entre les avenues Michigan et Wabash que débute notre aventure de la main street of America. Aujourd’hui, nous avons l’ambition de parcourir 399 miles sur l’Historic U.S. 66. Temps estimé au GPS est de 5 heures 55 minutes.

C’est par la route 66 qu’on traversera l’Illinois avec les villages de Joliet, Wilmington, Pontiac, Normal, Atlanta, Springfield, etc.
À seulement quelques kilomètres de Chicago…on se sent déjà transporté dans une autre époque. Icône de la route 66 (Gemini Giant), c’est en bord de route qu’on l’aperçoit à l’entrée du très petit bourg de Wilmington.


Sur la route, ce genre de trucs qui nous fait sourire…

Arrêt à Pontiac pour la visite de « Route 66 Association Hall of Fame & Museum ». Un véritable voyage dans le passé.



Un véhicule aménagé… peu banal! À chacun son style!

Nos fidèles….
Petit arrêt pour remplir notre réservoir d’eau…les églises, écoles, etc. sont de bons endroits pour se réapprovisionner.
Coup de coeur pour la ville « Normal », un bel endroit de l’Illinois.
L’ancienne station d’essence « sprague’s Super Service » qui date de 1951, considérée comme monument historique depuis 2008, elle a subi plusieurs travaux de restauration, mais elle demeure fidèle à son origine.

Le « Normal theater »…j’adore les enseignes néons qui ponctuent la route 66

C’est en fin de journée que nous atteignons Atlanta. Toute petite, mais toute mignonne avec sa statue publicitaire géante de « Tall Paul ». Juste pour vous donner une idée de la grandeur…chéri fait 6’4″


Puis on se dirige vers Springfield (capitale de l’Illinois), le temps d’une bouchée et de quelques clichés…on a l’ambition de rouler jusqu’à St-Louis à la porte du Missouri pour dormir.
Établissement populaire de la grande époque, seul l’enseigne a été préservé.

Petite histoire des « Muffler Men »
En raison de la masse des commerces qui ouvrirent pendant les années de gloire de la route 66….comme ils étaient très nombreux, ils étaient prêts à toutes les fantaisies pour se démarquer du lot et attirer l’attention. C’est ainsi que les bâtiments à l’architecture excentrique et les enseignes criardes au néon proliférèrent aux abords de la route. Mais rien de tout cela n’arrivait à la cheville des statues publicitaires géantes pouvant parfois atteindre 10 mètres de haut, que l’on baptisa Muffler men
Voici le « Lauterbach Tire Muffler Man » de Springfield

Il fait nuit quand on atteint St-Louis et l’image que nous offre la ville est à couper le souffle. J’ai profité de la vue du « Gateway Arch » qui prend différentes teintes, le soir venu et du coup…j’ai loupé les photos!
Jour 4: St-Louis à Springfield pour 214 miles. Temps estimé 3 heures 13 minutes. Ah ben!!!
À l’horaire…la visite du quartier « Soulard », le plus ancien quartier de la ville. Parce que j’aime visiter les marchés… partout dans le monde! Et à St-Louis, on y retrouve le coloré « Soulard Farmer’s Market » qui serait le plus ancien marché public à l’ouest du Mississippi, c’est pas peu.
Gourmand…
Puis, on se dirige vers le « Ted Drewes ». À ce qu’on raconte, c’est une véritable institution à St-Louis, depuis 1930. Ça vaut le détour pour la fameuse « Frozen custard », et je vous assure, c’est divin!

On roule sur l’historic U.S 66 à travers ces petits bourgs qui conservent des bouts de l’histoire. On prend le temps de s’y arrêter et d’y acheter nos essentiels. Une mince contribution à leur survie. On se répète qu’on a bien de la chance de parcourir ces segments de notre histoire. C’est loin d’être certain que les prochaines générations auront le même privilège.

Le Wagon Wheel Motel à Cuba a été inauguré en 1935. Il accueille toujours les touristes dans de petites maisonnettes en pierre. Il est d’ailleurs inscrit sur le Registre national des lieux historiques.



L’enseigne rouge du « Munger-Moss Motel nous accueille à l’entrée de la ville de Lebanon, mais juste avant d’y arriver…ce magnifique coucher de soleil.


Entre Springfield et Carthage, la route est ponctuée de villages fantômes…c’est désert. On prend le temps pour la pause, sans risque! Ça m’attriste…j’suis un brin nostalgique, coudonc!









Jour 5: On quitte le Missouri vers l’Oklahoma. On souhaite rouler une distance d’environ 315 miles, ce qui nous mènera dans les environs de « El Reno ». Le temps estimé est de 4 heures 40 minutes au GPS. Le GPS… il dit pas les vraies affaires!

Un peu d’histoire…
Les États-Unis ont fait l’acquisition du territoire de l’Oklahoma en 1803. Le gouvernement américain y concentra les population amérindiennes entre 1831 et 1838. On appelle « Trail of tsars » les épisodes tragiques marquant le déplacement de plusieurs tribus venant d’États voisins. Ce qui déclencha l’adoption de l’Indian Removal Act par le gouvernement américain.
Sur la route…
C’est une baleine bleue qui fit de la ville de « Catoosa » une étape importante de la route 66. C’est le cadeau d’anniversaire que Hugh Davis fit à sa femme en 1970. 😉 Faut préciser que madame Davis était collectionneuse de figurine en forme de baleine. C’est de l’amour ça! Hahaha



Et des géants….


À l’entrée d’Atlanta, l’enseigne du célèbre « POPS Restaurant »

Et, c’est « right on the roof » qu’on termine la journée avec ce coucher de soleil. On est heureux, on l’a déjà dit!? 😉


Jour 6: On quitte l’Oklahoma vers le Texas. On souhaite atteindre Amarillo pour la nuit. Une distance de 230 miles à parcourir. Et selon le GPS, il nous faudra 3 heures 25 minutes pour y arriver. Il dit pas tout, le GPS. Ça nous prend très (tout le temps) souvent le double du temps estimé!
Petit arrêt à Clinton…un incontournable à ce qu’il paraît. Le « Route 66 Museum ».



Tout près de la frontière Texane, Elk City propose aussi le National Route 66 Museum, qui contrairement à d’autres musées portant sur ce thème, ne rassemble pas seulement de vieux objets récupérés dans des diners ou d’anciennes stations-services, mais s’intéresse davantage aux gens qui ont sillonné la mythique route.

La route 66 traverse l’État du Texas dans sa partie nord et passe dans la région de Panhandle Texas. Elle voisine sur presque tout le trajet avec l’Interstate 40, qu’il faut d’ailleurs souvent emprunter puisqu’elle semble avoir complètement englouti la route historique sur plusieurs segments.
Le manque de signalisation rend aussi le repérage de la route 66 fort difficile. C’est donc dans un style très « cowboy du Far West », à travers les petites trails dans les champs de maïs et de coton, avec comme point phare la ville d’Amarillo…que nous y arriverons.

Le Texas et ses éoliennes…


Nous traverserons aussi le charmant petit village de Shamrock…
C’est ici qu’a été préservé le plus beau bâtiment Art déco. Et il se trouve juste en bordure de la route historique. Voici le U-Drop Inn. D’abord ouvert comme simple café en 1936, l’établissement se fit rapidement une renommé et ajouta à son offre une station-service. Il a cependant subi de plein fouet le déclassement de la Route 66. Laissé à l’abandon pendant plusieurs années, il fut classé monument historique en 1997 et sert désormais de centre d’information touristique, de musée et de chambre de commerce.




Et cette dame sortie tout droit de son époque…

On s’arrête à McLean pour le lunch. Le sentiment est ben l’fun, on a vraiment l’impression d’être dans l’histoire.


Prenant example sur la tour de « Pise », le « Tower restaurant » de la petite ville de Groom décida d’acheter un authentique « château d’eau » destiné à la démolition, et de lui donner une inclinaison afin d’attirer l’attention des voyageurs!! Malheureusement, il ne survivra pas au déclassement de la Route 66, ni le bâtiment à un incendie! Mais, la « Learning Tower » avec la vielle enseigne du restaurant restent un souvenir à capter pour les touristes qui longent cette portion de la mother road.

Puis, c’est sur Amarillo (Texas) que nous mettons le cap. On est excité à l’idée des 4 objectifs fixés! Mais avant…un peu de savoir!
D’abord, cette ville est déjà connue pour son activité pétrolière (des gisements d’or noir ont été découverts au début des années 1920), mais elle est surtout réputée comme étant un important centre de négoce pour les marchands de bétail. Or, elle était déjà florissante lorsqu’est arrivée la Route 66. Par ailleurs, celle-ci a tout de même permis l’émergence de nombreux commerces liés à cette nouvelle manne touristique.
Comme premier objectif: Le « Cadillac Ranch »
Des voitures plantées dans le sable…le genre de spectacle improbable qu’on peut admirer dans ce bourg du Texas. Cette création est l’oeuvre du groupe artistique « Art Farm ».
En mai 1974, une rangée de 10 Cadillac fut plantée dans le sol, les différents modèles symbolisant l’évolution physique de la marque. Le public s’est depuis approprié l’oeuvre, chacun pouvant y aller de sa touche personnelle sur l’une des carrosseries multicolores. L’installation constitue sans l’ombre d’un doute l’une des plus spectaculaires manifestations de la culture populaire américaine.

Vivre le coucher de soleil est un objectif quotidien 🙂

L’expérience du « Big Texan Steak Ranch »
L’un des plus célèbres établissements de la ville, ouvert en 1960!! À la fois restaurant, boutique de souvenir et motel. Ce lieu plonge les visiteurs dans une atmosphère « Far West » et c’est peu dire. L’actuel « Big Texan Steak Ranch » est installé au site actuel depuis 1970. Le propriétaire ayant décidé de quitter la route historique et de suivre les voyageurs sur l’interstice 40. Seule la grande enseigne avec son cowboy est d’origine. Elle a été déménagée à cet emplacement par hélicoptère.


Le Big Texan est surtout connu pour son « Big » challenge du « 72 onces bifteck » qui est surnommé « Le roi du Texas ». Le steak est gratuit à tous ceux qui, en une heure ou moins, peuvent le manger en plus d’un petit pain avec du beurre, de pommes de terre au four, haricots ranch, cocktail de crevettes, et de la salade, sinon, le repas leur en coûtera $ 72.00 US.

Et….le défi se déroule à une table posée sur une plateforme surélevée au milieu de la salle principale. Au dessus de la tête des valeureux candidats, un impitoyable chrono décompte le temps qu’il leur reste.

Le record pour le plus court temps nécessaire pour terminer l’ensemble du Roi du Texas va à Mr châtaigne Joey. Il a terminé le défi en 8 minutes et 52 secondes. De surplus, ceux qui l’ont fait ont leur nom au « hall of fame » accompagné d’un petit commentaire. En voici quelques exemples: “Je suis venu, j’ai vu, j’ai mangé du steak”, “Je l’ai fait pour ma grand-mère”, “Je suis plein pour les trente prochaines années ». Certains ont même ajouté un “C’est tout ?!” ou “Où est le dessert ?”. Ils sont venus à bout d’un steak de boeuf de 72 oz (deux kilogrammes) et de ses quatre garnitures en moins d’une heure. Ce coup marketing génial a fait connaître l’établissement…et c’est peu dire! Cet établissement est remplie à craquer, soir après soir.

Il vaut assurément le détour. Ce steak était parfait! Et le décor saisissant!

Le 4ième objectif: Se laver!
Dans nos archives « wath the fuck » du vanlife…il y a sans contredit « LA DOUCHE »
Dans les faits, depuis le départ, nous avons un problème avec notre douche! La charge ne tient pas…BORDEL! Mais, rassurez-vous, on trouve toujours une solution pour se laver et au pire, on ne se lave pas…enfin toilette de chat et voilà! Hahaha Évidemment, c’est une joke!
Jour 7: On souhaite traverser le Nouveau-Mexique. Une journée à rouler.
Au petit matin, c’est tout propre qu’on se dirige vers « Adrian » notre premier stop. Bien qu’elle ne présente pas un grand intérêt touristique, cette ville marque la moitié du parcours. À cette étape 1139 miles ont été parcourus…il reste alors 1139 miles pour atteindre Los Angeles.

Le « Bent Door Midway Station » ouverte en 1947 et connu sous le nom de Tommy’s Café dans les années 1960 est à signaler!




L’attrait incontournable du village reste le « Midpoint Café ». Cet établissement a connu plusieurs changements de propriétaires, mais il peut s’enorgueillir d’être l’un des plus vieux restaurants de la Route 66…et surtout, de n’avoir jamais cessé son activité depuis la création, en 1928. L’institution est réputé pour sa pâtisserie maison: La Ugly Pie.



Tout comme au Cadillac Ranch…ici, il est possible de « graffiter » et de laisser une petite trace de son passage sur ce vieux Ford.

Lui, il fait tout pour que je l’aime…encore plus! 😉


😀

Ici, la route 66 prend fin….encore!

On doit prendre l’interstate pour atteindre « Glenrio », dernier petit hameau divisé par la frontière du Texas et du Nouveau-Mexique. Une ville fantôme!

Le « First/Last Motel & Texas Longhorn Café »est le dernier bâtiment historique sur le territoire texan.

Nous y voilà…

Sur la route du Nouveau Mexique….
Dès l’entrée à « Tucumcari », on aperçoit le « Teepee Curios », ce magasin dont l’entrée prend, comme son nom l’indique, la forme d’un tippi.


Parmi les belles enseignes, celle du « Blue Swallow Motel » est à signaler.

Le paysage du Nouveau-Mexique…




On s’arrête sur « Gallup » après une journée de 423 miles. C’est dans le parking du « Fire Rock Navajo Casino » que nous nous installons pour la nuit. Ce soir, aucune envie de galérer pour trouver un beau spot de booddock!

On est pas très fan de casino, mais on se décide d’aller y faire un petit tour…question de sortir un peu! 😉 Chéri place un billet de $5 dans une machine et BANG, il se fait $50 balles

Avec ce petit bonus…on sort, même pour souper! Haha
Évidemment, on ne quitte pas le Nouveau-Mexique sans apprécier certaines spécialités mexicaines 😉

Avec -1 degré au thermomètre…on apprécie le réconfort de cette fin de soirée dans ce petit chez-nous, qui nous fait voyager….


Ce coton que j’ai cueilli dans les champs du Texas….il a une place bien précieuse dans notre petit intérieur.

On est bien…

Jour 8: On quitte le Nouveau-Mexique pour l’Arizona. On souhaite atteindre Las Vegas. Un stretch de 439 miles. Hey boboy!

On traverse le petit bourg de « Holbrook » qui compte le « Wigwam Motel » comme point d’intérêt.



La route est fabuleuse…

On se dirige vers « Grand Canyon ». Malgré qu’il ne fasse pas parti du tracé de la Route 66…on se dit qu’on ne peut être si près sans y aller. Ici, on a fait:
- La randonnée sur la Rim Trail qui longe le Grand Canyon pour avoir plusieurs points de vue différents.
- Arrêt sur les différents points d’observation : Mather Point, Trailvew Overlook, Hopi point.




La « Colorado » River tout au fond…


Ces bottes…qui trottent sur les Amériques.

Un nuit dans le parc du Grand Canyon. 😉

Chéri profite de ce petit répit pour installer « les cornes » qu’il souhaitait tant. Il lui aura fallu faire bien du millage pour les trouver!

Jour 9: Las Vegas avec 280 miles à parcourir.
Tout semble bien solide! 1 degré au thermomètre ce matin….

Sur la route….on optimise une pause « lunch » pour la lessive. Ça fait partie de l’aventure.

Ces cactus roses…sont magnifiques.

Sur la route…


Arrivée à Las Vegas! On se dirige vers un parking de VR au « Circus-Circus Casino ». Why!?
- Il est situé directement sur le « Strip » boulevard;
- Il est possible d’y prendre un douche;
- À distance de marche des sites d’intérêt de Las Vegas

On apprécie s’y déposer pour quelques heures!
Ici, tout est grandiose…







Nouveaux mariés de Vegas… 😉

Éternel gamin. À ses côtés…la vie est douce et agréable.


Réserve de « gummies » pour la route…


Jour 10: Las Vegas à Santa Monica (Californie) pour 286 miles.
Mais avant, je veux cette photo significative de notre van, devant cet emblème de Los Angeles! Pour y faire, il nous aura fallu parcourir le strip boulevard d’un bout à l’autre en van. Ça ajoute aux souvenirs…





Mon nomade….préféré! 😉

C’est en fin de journée que nous atteindrons Los Angeles…



Nous voici au bout de la route 66 pour la portion accessible en véhicule…

Il nous faut poursuivre en marchant pour atteindre ceci….

Ce coucher de soleil nous attendait sur la plage de Santa Monica pour notre arrivée….



Heureux et reconnaissants…

Réveil…directement sur la plage de Santa Monica! Belle vie va!

On profite un peu de la mer et de la Californie…




Voilà qu’on reprend la route…du retour!

Les clichés « spécial Route 66 »
Pour terminer cette section de l’article, on veut aborder les clichés de la Route 66
- Mustangs : parlons-en tiens, des Mustangs. Non mais allo, on en croise une tous les 5 minutes. Et c’est pas exagéré! C’est quoi ce délire ? On peut affirmer avec conviction que les loueurs doivent s’en mettre plein les poches!!! A vrai dire, certain que ça peut être sympa, mais au final, c’est un peu devenu la norme, ça perd de son charme.
- Les Barbus et leurs Harley : Là, on avoue, y’en a pas tant que ça! Et pour tout dire, les Harley qu’on a croisé sont souvent conduites par des touristes, qui se font la Route 66! Une sacrée belle aventure! Mais, on ne la refera pas à moto!
- Le fameux mythe : On ne va pas le casser ce mythe de la Route 66, mais il faut dire que la route est parfois longue et il ne faut pas non plus s’attendre à voir des trucs de dingue tous les 3 miles. Et le fait est que la Route 66 n’existe que sur certaines portions des 2 278 miles du tracé initial. Néanmoins, il nous apparaît important de la suivre et de faire les arrêts touristiques dans ces petits bourgs qui conservent ces parties de notre histoire afin de permettre leur survie.
En somme, on a parcouru la Route 66 rien que pour le trip de découvrir ce morceau d’histoire qu’elle représente… et ça reste un incontournable de tout bon projet de road trip.
Pour le retour…on s’est dessiné un trajet.
Jour 11: On retraverse l’Arizona, mais dans la partie sud pour rejoindre El Paso (Texas) tout à côté de la frontière du Mexique. C’est dans les environs de Tucson qu’on envisage s’arrêter pour la nuit. Une journée de plus ou moins 499 miles.
La route est exceptionnellement belle…et ça roule! La limite de vitesse est fixée à 80 m/h, ce qui fait 130 km/h. Des vans pis des vans…jamais vu autant de van dans toute ma vie que sur ce trajet.



Sunset du jour 11…quelque part entre Phoenix et Tucson…

Au petit matin…


Le soleil se lève doucement…



Jour 12: On roule vers El Paso…une journée de 318 miles!


Sunset du jour 12

On s’arrête pour la nuit dans une petite halte routière super bien aménagée…

On repart avant l’aube pour atteindre Waco…ce point que je suis impatiente d’atteindre.
Puis vient le premier incident du parcours. Blow out en pleine nuit sur l’autoroute qui décoiffe…avec un très petit accotement. Hey boboy! C’est pas d’avance et surtout dangereux de changer le pneu avec ces vans qui roulent à 130 km à 2 pieds de nous Bref, c’est un moment de stress que l’amoureux gère en maître.

Et voilà!

2 nouveaux pneus! À 9:30… on reprend la route!
Jour 13: El Paso à Waco pour 615 miles
Waco est en liste pour « Magnolia Table », les « Silos », le « Press Coffee », etc. et cette Joanna que j’adore. Même chéri est impressionné!




Tout tout tout est absolument parfait. Impeccable partout et tout le tour. J’sais pu ou donner de la tête, ni des yeux! À cet endroit, j’y serais restée un long moment!
Dans l’attente du lunch…ce petit détail tout charmant pour animer la conversation. Certain que je vais reproduire cette idée!



Après le lunch…la visite des « silos »



Les jardins, de fleurs et d’herbes aromatiques…


La boutique…
On reprend la route vers la Louisiane.
Jour 14: De Waco à la Nouvelle-Orléan (Louisianne) pour 530 miles.

Nous passerons 2 jours sur la N-O, car nous arrivons tard en soirée.

Le French Quarter, la nuit…


Jour 15: On flâne dans cette ville fidèle à sa réputation, dans ses excès et sa démesure…

Petit café vraiment sympa, c’est face à un band de blues qu’on prend notre petit déjeuner.







Nous y étions pour « Halloween »




Jour 16: On quitte la Louisiane pour Memphis (Tenessee) pour 395 miles.
Ce soir, on souhaite passer un bon moment…

C’est le « BB Kings blues club » qui nous fait envie…
Jour 17: Visite de Graceland…
Elvis…ABSOLUMENT! Il a marqué nos mémoires d’enfant cet homme. Chéri et moi étions enfant au moment de son décès et malgré notre jeune âge…il nous a marqué. Il fait surtout parti de notre histoire. Cet arrêt se voulait donc en mémoire de…

Un décor qui ne laisse personne indifférent…;-)




Le bureau

Arrière de la résidence…

Là où il est enterré avec son père et sa mère.



Au musée…la Cadillac rose, évidemment!


On termine la visite par un petit snack…chez Gladys (mère d’Elvis)

Rien de moins…:-)

Nashville faisait partie de la planification du départ, mais nous manquons de temps. On devra y revenir.
Jour 18: C’est le retour pour 1330 miles.
Un roadtrip de plus de 13 000 kilomètres qui s’achève…et je sais déjà qu’au retour, nous lancerons des idées pour le prochain. J’ai déjà hâte….
Belle vie va! On est heureux…on vous l’a déjà dit!? 😉
Y a tils des mots pour décrire votre bonheur NON fabuleux xxx
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Magnifique ! Bonne description et photos superbes ! Super voyage de rêve !
Vous avez vu les gros cactus ! J aurais tellement aimer en voir dans notre voyage de cet automne….
Très intéressant a lire.
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