Hier, pendant le trajet vers Gênes…alors que mon tableau de bord affichait une température extérieure de 20 degrés, je me suis rappelée qu’au moment de prendre possession de ma voiture, la donna du comptoir de location m’a demandé quelque chose en italien…je ne comprenais rien alors elle a quitté son petit banc, puis elle est revenue avec un coffre et sur le dessus, une photo de chaînes sur un pneu. Seigneur! J’sais bien pas où elle pensait que j’aurais besoin de me servir de ça. Depuis, quand j’y pense…ça me fait sourire.
Aussi, j’ai vécu une petite aventure, juste avant d’arriver sur Gênes. Plus tôt sur la route, je suis passée par un espèce de poste de péage avec des barrières. Je me suis arrêtée (pas le choix) et je ne voyais rien, je ne voyais rien qui aurait pu m’indiquer quoi faire et la barrière restait fermée. Comme j’étais seule dans cette ligne, j’ai reculé et oups, la barrière s’est levée! Je me suis dépêchée à passer. 150 km plus loin, j’ai compris…que je devais y prendre un ticket (je me demande encore où). Arrivée au péage, j’avais pas de ticket et il n’y avait personne dans le petit guichet. J’avais 10 voitures derrière moi. J’étais coincée entre la barrière fermée et les gens qui klaxonnaient derrière. Fallait que je lise tout ce qui était écrit sur la machine en italien pour comprendre ce que je pouvais faire. Quand j’ai compris que je pouvais peser sur un bouton pour de l’assistance en italien…hey boy, j’étais contente pareil! Elle rouspétait la donna parce que je n’avais pas de ticket. J’ai finalement réussi à lui expliquer d’où j’arrivais et après un petit moment, elle m’a dit que je pouvais payer avec ma carte, et surtout, elle m’a répété que la prochaine fois, je devais prendre un ticket. J’ai répliqué « comprendo ».
Peu de temps après, j’arrivais dans le centre de Gênes…avec un peu plus de nervosité pour la bêtise. J’y suis arrivée sans problème. Honnêtement, je vis tout le temps un peu d’anxiété quand j’arrive à un nouvel endroit, le temps de trouver mon appartement. Alors je me parle et je me dis que j’y suis bien arrivée à Rome, le premier jour… que je devrais bien m’en sortir!
J’ai profité de mon lundi pour une ballade dans Gênes. De mon appartement, je suis à distance de marche de tout et à 350 mètres de la gare centrale. Ici aussi, ma voiture est stationnée pour une partie de la semaine.
Mon nouveau chez-moi sur Gênes. Il est parfait!

Pour me rendre au Porto Antico, j’emprunte ce genre de petites ruelles












Le quartier de San Vicenzo et le XX Settembre








Mardi matin, une journée de consultations bien remplie de 15:00 p.m. à 1:00 a.m. (heure de l’Italie). Je fais 8 consultations par jour les mardi, mercredi et jeudi. Ici, le 24 heures par jour… je le vis entièrement. 8 heures de sommeil, 8 heures de boulot et 8 heures pour profiter de ma nouvelle réalité. Je suis donc partie en train vers Portofino pour aller y prendre mon petit déjeuner devant la mer, je suis partie à 8:15 et revenue à 12:30. J’ai même eu le temps de faire une petite sieste avant le boulot. Je vis ma vie de rêve, des décisions que j’ai prises. Et pour aller prendre mon petit déjeuner sur Portofino…ça m’a coûté 12 Euros (train aller-retour et petit déjeuner).












Mes petits bonheurs tout simple…comme d’ouvrir les volets à la fenêtre au matin
Je la trouve magnifique cette orange, elle est énorme (la photo ne la représente pas bien) je préfère la regarder que la manger…pour le moment 😉

Ma ballade du vendredi dans la région Piémontaise
Pour Genova, je suis venue pour le salami de Gênes et le pesto…entre autres choses.
Pour Alba, je suis venue pour sa truffe blanche, qui porte également le nom de « Tuber Magnatum Pico » parce qu’à ce qu’on dit…c’est l’une des variétés de truffes les plus prisées et rares au monde. Je rapporte aussi de la noire.






Et…une bouteille de Barolo pour recevoir mes invités. Le Barolo est une production très protégée, qui ne peut être produit que dans 11 communes des Langhe, en Italie. Site classé au patrimoine de l’UNESCO et région viticole la plus célèbre du Piémont, et dans les pays autorisés à cultiver le cépage Nebbiolo. En d’autres termes, le vin Barolo est unique parce que… le cépage Nebbiolo est presque exclusivement cultivé près de Barolo en Italie ! Je n’ai pas fait le wine tour, juste acheter une bouteille, j’ai donc pas de photos de l’endroit.
Ah oui…j’ai dû traverser 2 postes de péages aujourd’hui. Et…j’avais mes billets.


Sur le trajet pour me rendre dans cette région…j’ai traversé de bonnes zones de construction. Pourquoi, je parle de ça!? Et ben… j’étais plutôt impressionnée de la signalisation dans ces zones…de tout petits flyers au sol, malgré la densité de la circulation. Et…ça semble bien suffisant! On est loin des mégas cônes du Québec! Je me demande pourquoi, de si gros cônes et autant! Sans doute parce que ça coûte plus cher à fabriquer. Bref, ça me fait du bien d’être ailleurs!

Mon retour sur Genova

J’ai adoré mon séjour ici…Je quitte dimanche pour une autre région. D’ici là, je vais profiter des douceurs de la Ligurie.
Je suis plutôt heureuse 😀