Un billet bien à lui…il le mérite bien! Le chêne liège, matière de développement durable!
Les 736 000 hectares subéraies du pays constituent une formidable réserve de matériaux écologiques aux usages des plus variés.
C’est au terme de 9 ans de croissance que la qualité de l’écorce est prête pour le déliégeage. Dans ce secteur d’activité…on parle de « loi des neuf ans ». Si l’arbre n’a pas assez poussé, l’écorce sera trop fine pour faire les bouchons et…c’est l’utilisation la plus rentable du liège!

L’Alentejo, dans le sud du Portugal, est la région du « chène liège » par excellence. De ce fait, on y retrouve 72 % des 736 000 hectares de subéraies du pays.
Si la première récolte de liège de la vie d’un arbre est peu intéressante en raison de sa qualité qui n’est pas suffisante pour faire des bouchons, elle n’est cependant pas perdue! Il y a toujours un débouché… aussi pour le liège. Elle peut être utlisée dans la composition de revêtements de sol ou en isolation. Le liège est un produit qui ne connaît pas le gaspillage, d’autant qu’il est possible de le recycler. Le liège recyclé, bien qu’il ne peut être utilisé pour la production de bouchons demeure un excellent matériau dans plusieurs autres domaines : aménagement d’intérieur, semelles de chaussures, mobilier, sport et aussi pour la fabrication des kayaks. Il est également utilisé dans les industries automobile, chimique, pharmaceutique, aéronautique, spatiale et même dans l’armement. On brûle la sciure et la poussière de liège pour générer de l’énergie électrique. Recyclable et biodégradable, le liège est un matériau de haute valeur environnementale.

L’arbre lui-même est reconnu depuis longtemps pour sa faculté à préserver la biodiversité.